Une brise fraîche, une bruine constante, cette odeur de mort qui la poursuivait suite aux évènements de la cité de Gilnéas, Amberline traversait la forêt d’Elwynn en direction de Hurlevent.

La jeune femme avait depuis peu apprit à reprendre sa forme d’origine depuis sa première transformation et préférait rester dans cette ordre pour ne pas mettre en peur les alliés humains qui semblaient encore hésitant dans leur confiance face au mauvais sort qui hantaient les Gilnéens. Suite à des voix, des rumeurs d’une meute formée dans le sein de la cité humaine, Amberline s’y laissa guider en compagnie du Grand Mastiff, Obéron, son compagnon depuis déjà un bon moment.

Son odorat, forcément développé depuis cette fameuse nuit, la dirigea dans les rues et ruelles suivant le mieux possible la faible trace des gens de son espèce, la seule choses qui pourrait s’identifier à une confrérie voir, une famille.

« Grrrr….. » fit le mastiff le museau pointé vers ce qui est surement un garde gardant l’entrée de la meute. La chasseuse caressa le cou de l’animal, qui était très protecteur de sa maitresse, pour le calmer.

Elle s’approcha, toujours dans la forme d’origine, et s’arrêta devant celui-ci.

« Pardonnez-moi… mais je suis de Gilnéas et je cherche la voix qui a répandu la nouvelle…du regroupement des nôtres en la cité de Hurlevent. »

*Eväh, plongée dans ses pensées, entends à peine les paroles de la silhouette qui est apparue. Elle continue de révasser, le sourire aux levres. Elle s'imagine, découpant les membres de Sylvanas un par un, sous les yeux impuissants de ses fidèles réprouvés..*

* un soupir interminable s'échappe.*
" Gilnéas "

Ce mot résonne dans son esprit et ne cesse de perturber ses visions. Une odeur de chien atteint ses narines et stoppe net ses revasseries.

" Hein? Gilnéas? "

[i]*Une Worgen était là et visiblement , elle attendait une réponse*

" Vous venez de Gilnéas, hein? Ah c'est bien ca.."

*tente de se souvenir de la question tout en observant le mastif à ses pieds*
" Oui mmh..c'est nous. Nous sommes sur Hurlevent, La meute."

*Eväh lui fait un signe, comme pour lui dire d'entrer à l'intérieur.*

" Bien euh..Les alphas ne sont pas là , mais expliquez moi..qui etes vous, que faites vous..? que recherchez vous..?"

*Eväh s'approche de la table et s'asseoit*
" Refermez la porte derrière vous et asseyez vous je vous prie."

Amberline suivit la worgen aux pensées voyageuses et referma la porte lentement derrière elle. Elle observa la pièce où elle se retrouva et fit signe à son compagnon obéissant de s’installer tout près d’elle lorsqu’elle prit place.

"Je suis Amberline, la fille d’un des chasseurs qui organisait certaines parties de chasses, pour les biens-nés de Gilnéas. J’ai moi-même suivit ce chemin, mais pour une question personnelle… la liberté de la profession et ma propre survie."

"Hmm... La raison de ma présence… bonne question. Depuis les évènements de notre cité… je dois dire que se retrouver seule face autant à ses … " Elle prit un moment pour ne pas craché des vulgarités trop cru, se n’était pas dans sa nature. Elle reprit … " saletés de morts vivants ou face à soi même avec notre nouvelle condition est encore un peu difficile. J’ai cru bon de me regrouper à des gens qui se soutiendraient mutuellement. Et la voix qui repend votre présence, bien… il y a quelque chose en elle qui est apaisant et qui attire."

La jeune femme se pencha pour flatter l’animal couché au sol, bien calmé, depuis leur arrivée. Elle se dit qu’elle avait tenté de s’exprimer du mieux qu’elle eut pu. Elle se gratta la tête en espérant se demandant ce que son interlocutrice penserait de sa petite présentation.

*Eväh écoute attentivement les paroles de la Worgen qu'elle comprends parfaitement, elle aussi ayant énormement souffert de solitude, elle attrape alors une feuille et une plume et note discretement : Amberline*

" Votre dégout pour ces infames morts-vivants me plait..et il est clair qu'un worgen seul ne peut pas tous les vaincre. Vous avez eu raison de venir jusqu'ici..du moins je l'espere.."

*Elle se lève et attrape un morceau de jambon, qu'elle donne à la Worgen*

"Je sais que la chasse n'est pas un problème pour vous, mais dans Hurlevent il n'y a pas de gibier et une terrible inflation fait rage. Et puis vous avez l'air affamée.."

*elle fixe la worgen quelques secondes, se lève et reprends*

"Je dois partir, Mais si vous restez dans la cité, vous ne tarderez pas a croiser les loups Alpha qui vous poseront quelques questions. Vous avez mis un premier pas dans la tanière, tenez bon et mettez y le deuxième ! "

*Elle pose la feuille avec le rapport sur la worgen sur l'étagère puis quitte la pièce.*

Je n’avais jamais imaginé la vie de Louve Alpha comme telle. Papiers, recrutement, papiers, recrutement. Vivement qu’on soit assez pour que j’arrête de m’en faire. Sentir des compagnons de lutte derrière moi qui m’appuient dans mes choix, mes convictions. Benneth est plus serein, j’arrive pas me calmer. Il faut que je me passe les nerfs !

Je regarde la pile de dossier qui devient vraiment trop importante. Mes griffes usent le bois des accoudoirs de mon fauteuil. De toute façon ils vont pas se lire tout seuls. À moins que… j’appelle un de nos louveteaux en braillant. Affalée dans mon siège je lui ordonne de me lire les rapports entassés. Je caresse amoureusement Bakof, mon mastiff qui s’est endormit comme une larve sur mes pattes. Je m’en fous, il me tient chaud.

- Amberline, femelle, d’apparence assez jeune, maîtresse d’un mastiff est venue…
- Attend, donne moi ça.

Je lui arrache les papiers des pattes. Je suis les lignes bien écrites d’Eväh en émettant des grognements de satisfaction.

- Bien, elle, ramène la moi, je veux la voir ! Ça fera un compagnon de jeu à Bakof !

Je ricane et lui ordonne de continuer sa lecture.

Amberline prit le temps de visiter la cité d'Hurlevent, traversant d'autres rues, plus commerciales les unes que les autres, en attendant qu'un des membres Alpha reviennent a la meute pour son application.

Plus tard en journée, on vint la chercher, la chasseuse revint vers les locaux de la meute, toujours accompagnée d'Obéron. Se glissant lentement dans la pièce où se trouvait celle qui était dites Alpha.

Evah, dont Amberline n'avait pas eu la chance d'apprendre son nom, lui avait parue fort sympathique, et la jeune femme tenait avec espoir de se joindre à un groupe fort, fier et respectueux.

Elle regarda la Worgen qui se trouvait dans la pièce et s'avança, mastiff la suivant comme son ombre.

"Bonjour, je suis Amberline. On m'a fait quérir... Êtes vous la personne qui m'a fait demander de venir?"

La brunette observa la femme qui sembla maitresse dans ses lieux, ce devait être une alpha dont la première worgen lui avait parler.

Les journaux, j’adore les journaux. Je découvre les revues de presse d’Hurlevent. Elles ne sont pas si mal ! Surtout celle que j’ai en main, La voie Du Lion (http://lavoixdulion.blogspot.com/). Ce frère Duchesne est pertinent, il va falloir que je rencontre le bonhomme. Les nouvelles sont variées, ça me change de la gazette gilnéenne qui parlait toujours de… Gilnéas. Du pays, faites moi voir du pays, de la poudre aux yeux. Je veux en avoir la nausée !

- Bonjour, je suis Amberline. On m'a fait quérir... Êtes vous la personne qui m'a fait demander de venir?

Je lève ma griffe pour lui indiquer que je termine mon paragraphe avant de lui dédier de mon temps. Celui-ci devient précieux avec mes nouvelles fonctions. Mes yeux terminent les lignes polémiquant sur les nains du Marteau Hardi. Il va falloir que le les rencontre eux aussi, ils m’ont l’air de savoir comment rendre les choses lucratives !

Je referme la gazette et la pose négligemment dans un coin de mon bureau. Je me lève et salue la femme d’un signe de la tête.

- Merci d’être venue aussi rapidement Amberline. Je suis Rufina Blessington, Louve Alpha de la Meute Sombrecrin. Prend place nous avons à nous dire !

Mes mots sont autoritaires et respectueux, secs et efficaces. Bakof me regarde en se languissant. Ses petits yeux me font craquer. Je l’inonde de caresses affectueuses.

- Allé, va t’amuser !

Lorsque je parle à mon mastiff le ton de ma voie change, je me veux plus maternelle, plus douce. Ce son d’habitude rauque et distant se transforme en un chant joyeux. Sans attendre il se rue sur le compagnon d’Amberline, il est tout fou le toutou !

Je me rassieds, comme une petite vieille, ma nuit a été mouvementée. Je regarde dans le vide songeuse, il n’en a jamais assez !

- Alors ma petite Amberline, il parait que tu organisais des chasses prestigieuses chez nous ? J’en ai déjà entendu parler. T’es donc une fameuse organisatrice d’évènements qui me parlent.

Je sors son dossier de nulle part et l’ouvre sur une citation précise. Je la pointe de la griffe et regarde mon invitée dans les yeux.

- Tu n’aimes pas être seule, je me trompe ? Peur de découvrir les parties les plus sombres de ton âme ? De te retrouver face à la réalité… J’aimerais que tu me parles d’avantage de ton passé et de ta haine envers ces, je cite « saletés de morts vivants ». Je dirais ce ramassis de merde de murloc, mais bon.

Ah ce besoin de fouiner la moindre annonce croustillante. Je veux tout savoir sur mes potentielles recrues. Une petite épine mal placée et gardée secrète s’avère souvent fatale. Je ne sais pas ce que j’aime chez cette nana, sa forme humaine ne me dérange même pas. Son statut de chasseuse doit certainement jouer là dedans, mais j’ai l’impression que ça va bien au-delà.

Amberline laissa Obéron s'amuser avec le compagnon de la femelle Worgen et se concentra sur celle ci et ses questions.

"Hmm... en fait.. mon père et ses confrères les organisaient, je n'ai aidé que très peu dans ses évènements. "

"Je dois avouer que ce n'est pas exactement la peur de se retrouver face à moi même avec cette présence sombre qui sommeil en moi, mais plutôt avoir peur de me dévier du chemin qui fait encore de moi quelqu'un d'humain... pas complètement animal."

"J'ai croisé des worgens comme nous, mais ont perdu traces de leur humanités et je ne désire en rien leur ressembler."

Elle sourit et pointa le journal.

"Juste avec ceci, vous me prouvez que vous avez toujours cette petite part en vous... cette curiosité humaine, les autres worgens vont normalement pour l'animosité pour introduire leur meute."

"Pour ce qui est de ma haine envers les... rejets démembrés de cette..." La jeune femme laissa entendre un grognement sourd malgré sa presente forme humaine et reprit son sang froid. " Cette... abomination qu'est Sylvanas, je ne souhaite que leur disparition totale. J'ai toujours été très pacifique, mais après ce qu'ils nous ont fait subir, je ne veux que la même chose que vous."

Amberline s'efforça de sourire après ce retour non prévus de souvenirs des pertes lors de l'affrontement en Gilnéas, les poings fermés bien durcit.

- Juste avec ceci, vous me prouvez que vous avez toujours cette petite part en vous... cette curiosité humaine, les autres worgens vont normalement pour l'animosité pour introduire leur meute.

Je lui balance un sourire, le moins effrayant possible. J’observe son changement d’attitude. Sa haine envers les sans vie est bien plus grande que ce qu’elle laisse présager. Cette petite a du cran, je le sens. Chaque frisson de sa peau vibre dans mes artères. J’entends son cœur s’emballer et mon pelage frémit à ses battements. Sa respiration s’accélère, mon corps réagit à ses émotions fortes. Je suis excitée comme une dingue en manque d’adrénaline !

- Bien tes convictions sont justes, je les soutiens. On souhaite anéantir les Réprouvés, ces crapules continueront de nous emmerder tant qu’il en restera un. Ils ont récemment trouvé un moyen de créer de nouveaux membres. Avant, ils ne connaissaient pas de moyen de se reproduire comme nous le faisons, alors chacune de leurs non vies étaient précieuses. Ils avaient une faiblesse. Aujourd’hui avec les exploits de leurs alchimistes qui n’écoutent même plus la Horde, on n’arrivera jamais à nous en débarrasser. On n’a pas le choix, c’est l’éradication ou rien !

Je suis d’un sérieux déconcertant, je le suis toujours quand je parle de mes ennemis. Il n’y a pas de place à l’hésitation, je sais ce que je veux et me battrais jusqu’à mon dernier souffle pour mes convictions. Je m’appuie sur mes avant-bras, mon visage n’exprime rien d’autre que l’estime que je porte déjà à ce bout de femelle worgen.

- Tu dois être sur de vouloir nous rejoindre. Si tu atteins le rang de Loups, sache que le rituel d’initiation est irréversible. Nous serons lié à jamais !

La jeune femme lui sourit doucement, elle prenait le temps qui lui était nécessaire pour reprendre son calme après avoir discuté de la racaille morte-vivante.

Je n'ai jamais eu peur d'avancer et ce n'est pas aujourd'hui que je compte commencer. Si je suis venue ici c'est que j'avais un bon sentiment et je compte mis tenir.

Je dois, par contre, avouer que... cette initiation interpelle ma curiosité... est-ce un secret ? Et en quoi est-ce que ça me retient de revenir derrière?

Amberline se redressa quelque peu se grattant la tête, tout en se questionnant.

- Je dois, par contre, avouer que... cette initiation interpelle ma curiosité... est-ce un secret ? Et en quoi est-ce que ça me retient de revenir derrière?

Je m’enfonce confortablement dans mon fauteuil en cuir marron foncé. Il faut que je me sente bien installée car je sais que parler de ça va encore me retourner le bide. Je joins mes pattes en portant une griffe à ma gueule.

- C’est bien plus qu’un initiation ma jolie. Et c’est loin d’être un secret, on l’ébruite pas trop pour pas que ça arrive aux oreilles de nos ennemis c’est tout ! Pour je sais quelle raison, on m’a imposé un compagnon de route. Je l’ai pas choisi, ça non ! Mais notre lien nous oblige à vivre ensemble, de toute façon on n’a pas le choix.

Je m’éclaircie la gorge. Je suis pas gênée, mais ça me remonte les entrailles de raconter ces conneries passées !

- J’étais mortellement blessée alors qu’on essayait de repousser les Réprouvés à l’extérieur du mur. Je sentais bien que j’allais pas faire long feu et je voulais pas qu’un de ces connards me relève en une des leurs. Alors je me suis foutue à l’abri, plus loin, pour me laisser crever. Et cet imbécile de Benneth qui était dans un sal état aussi m’a trouvé. J’étais recouverte de mon sang, dans un sal état je te dis.

Je ne laisse rien paraître, la maîtrise de mon corps je connais. Je donnerais rien des émotions qui me bouffent.

- Il avait assez de force pour tenter de me sauver alors il m’a porté jusqu’aux premières lignes alliées. Un druide merdique s’est occupé de nous et je sais pas ce qu’il a foutu mais à mon réveil Benneth et moi on pouvait se parler sans ouvrir la gueule ! L’enfoiré a fichu le camp aussi vite qu’un chien galeux, on a jamais eut d’explication. Faut pas croire, on a cherché à savoir. Les seules réponses, qu’on a eut, venaient d’un autre druide. Il pense que les élixirs que l’autres m’a fait ingurgiter pour me sauver ont développé cette télépathie avec la présence du sang de Benneth dans mon corps.

Un grognement m’échappe finalement. Cette merde me fout en l’air, j’ai rien demandé !

- Avec le temps on a compris que notre atout pourrait peser dans la balance dans notre lutte contre la racaille Réprouvés. Alors on a décidé de partager ce truc avec nos frères d’armes. Une connexion entre nous tous nous rendra plus forts sur le terrain !

Je regagne ma rage en frappant du poing sur le bureau qui encaisse bien le choc.

- Une fois cette force supplémentaire acquise, tu pourras plus reculer ma jolie !

Amberline parue quelque peu étonnée. L'idée d'une initiation lui avait paru un peu étrange, et elle préférait quelque chose de subtile et utile que quelque chose de futile et violent.

La chasseuse sourit en fixant la louve Alpha, Rufina et lui lance:

Partager un lien avec les gens qui forme son groupe, sa famille...un lien qui permet de communiquer sans parler ou grogner. C'est plus qu'un avantage qui pourra aider à vaincre les suppôts de Fossoyeuse.

Ça me va très bien, cette idée. Si vous voulez bien de moi dans votre meute, je veux bien passé cette initiation, enfin cette étape de passage dans votre famille.

Amberline resta bien droite, regardant la louve qui était confortablement installée dans son siège de cuir aux bras usés.

Je ricane. J’aime sa sincérité. Rien de tel pour gagner ma confiance. Pas de tournures toutes faites, de manières d’expression. Elle me plait de plus en plus. Je relâche ma garde habituelle et me détends un peu.

- On a de nombreux louveteaux en ce moment. Le rituel arrivera bien assez vite. En attendant je te propose de venir dans la soirée. Benneth voudra te voir avant de prendre une décision.

Je m’avance avec assurance. Le regard satisfait.

- Ma décision est déjà prise, mais ne froissons pas ce vieux chnoque !

Mon éclat de rire inonde la pièce d’une vibration malsaine. S’il m’entendait…


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Ta candidature sur le forum prend fin.
Nous t’invitons à nous communiquer tes horaires de disponibilités par MP sur le forum ou directement en jeu afin de s’entendre sur une rencontre.

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